Blue Flower

Parce que l’énergie éolienne n’est pas une énergie durable, loin s’en faut.

Parce que c’est une énergie « fatale », non prévisible, dans un environnement où la constance est la règle d’or et que pour assurer cette constance les deux conditions essentielles –taux de charge suffisant et constance du régime des vents- sont très loin d’être rencontrés, rejetant la responsabilité de la fourniture sur des sources classiques et génératrices de CO2.

Parce que l’énergie électrique ainsi dégagée est la plus chère de toute, étant donné le très lourd investissement en équipement pour le peu d’énergie produit.

Parce que la récolte des certificats verts se fait au détriment de la communauté.

Parce que  l’implantation des machines est en flagrante opposition avec la Convention de Florence.

Parce que la charge est imposée à un groupe de citoyens pour le profit exclusif d’un groupe limité.

Parce qu’il est anormal que la Commune reçoive des subsides privés –dans d’autres pays cela porte un autre nom- et que le coût immobilier, sociétal et de santé soit payé par un autre groupe, sans aucune compensation.

Arrosez les communes : il en poussera des éoliennes.

Enfin, si les instances ne jurent que par l’éolien, il suffit de regarder quel est le profit exceptionnel et garanti, apte à attiser toutes les convoitises (voir la fiche y consacrée).

Supposez que l’Etat déclare racheter le pain au double du prix de revient, sans limite de durée ou de quantité. Sur cette base de résultat garanti, ne vous feriez-vous pas boulanger (je le serais déjà)?

Si la demande est faible quand le vent souffle (par exemple de 00h00 à 6h00), la possibilité d'utiliser les éoliennes est limitée et leur connexion au réseau est refusée (délestage de la production), avec toutefois obligation de payer au producteur sa production. La fréquence de ce cas est calculable. Mais l'industrie éolienne n'a jamais publié ce calcul si elle l'a fait.

Par contre, et c’est souvent le cas en hiver, la production éolienne est quasi nulle (état anticyclonique) alors que la demande est forte (éclairage, chauffage, …).

Cela a été le cas fin novembre 2010 où le vent a été quasi nul et le besoin important suite notamment à l’arrêt non programmé de la centrale de Doel 4, privant le réseau de 1008 MW, qu’il a bien fallu trouver autre part.

Il y a actuellement environ 73 parcs éoliens on-shore installés en Belgique pour une puissance totale de 563 MW.

Les provinces du Hainaut avec 56 éoliennes et la province de Namur avec 53 éoliennes sont les plus « gâtées ».

D’après les statistiques de l’Apere mises à jour en juin 2010, il y a 171 éoliennes en exploitation en Wallonie pour une puissance totale de 327 MW.

C'est-à-dire que, à ce jour, la Wallonie représente plus de 58 % de la capacité de puissance éolienne installée en Belgique, soit plus que les 2 autres régions réunies.