Blue Flower

Source: www.contrepoints.org

L'éolien est présenté comme une énergie verte, mais les études racontent une autre histoire : coûteux, néfaste pour la faune et le reste de l'environnement.

Un article de l'EPAW.

La Plateforme européenne contre l’éolien industriel (EPAW), et le Conseil mondial pour la nature (WCFN), avertissent les pouvoirs publics des graves conséquences de l’éolien industriel. Les pays de l’Union européenne, qui ont été pris comme modèles énergétiques par d’autres pays dans le monde, n’ont pas étudié en profondeur les conséquences de leur politique. C’est ce qui ressort d’un rapport des Nations unies publié le mois dernier. Par exemple, aucun des 27 pays de l’UE n’a calculé les économies réelles de combustible et de gaz à effet de serre réalisées par les éoliennes. Ceci est d’autant plus grave que des ingénieurs indépendants, aux États-Unis, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Australie, ont calculé qu’au lieu des 100% d’économies annoncées, la réalité se trouvait entre 4% et moins de zéro (valeurs négatives) [1]. C’est la conséquence des variations incontrôlées de la production des éoliennes, qui obligent à compenser avec des centrales à gaz ou à charbon marchant à bas régime et variant leur production en sens contraire, consommant ainsi deux fois plus de combustible. L’Allemagne construit pour cela, en ce moment, 23 centrales à charbon, et la France des centrales à gaz [2].

Si donc les éoliennes ne servent qu'à tranquilliser nos consciences sans apporter de solution même partielle, continuent ces ONG, leurs impacts négatifs sur les riverains ne peuvent plus être ignorés – en fait ils n’auraient jamais dû l’être. Il y a en effet, en France et dans le monde, des milliers de familles dont la santé se détériore lentement du fait de la présence d’éoliennes près de chez elles. C’est dû aux sons à basse fréquence et aux infrasons qu’elles émettent. De nombreuses études le prouvent, et les gouvernements se doivent de se pencher sur le problème, de façon objective et transparente.

Un autre aspect négatif des éoliennes, souligne leur porte-parole Mark Duchamp, est l’impact sur le tourisme, l’emploi, et l’économie en général. « Des études ont montré que les touristes ne prisent guère la vue des éoliennes », nous dit-il, « et préfèrent les vues sur des paysages naturels. » D'autre part, des économistes ont calculé les effets des subventions et de l’augmentation du prix de l’électricité sur les autres secteurs de l’économie : selon leurs recherches, il y aurait entre 2,2 et 4,8 pertes d’emplois pour chaque emploi « vert » créé. « Quant aux finances publiques, l’exemple de l’Espagne parle de lui-même : ce pays doit payer chaque année 7 milliards d’euros de subventions aux énergies renouvelables, et ceci pendant vingt ans, alors qu’il se trouve déjà en faillite technique. »

Energie éolienne en Europe et en Russie : bonnes perspectives de croissance

Source: La Voix de la Russie

La IV conférence de l'Association de l'industrie éolienne de Russie s'est tenue à Moscou. Elle a réuni des représentants de Russie, mais aussi d'Allemagne, d'Espagne et du Danemark. Un rapport à la conférence a été présenté par Patrick Willems, un Belge qui habite et travaille à Moscou. Il dirige le programme « Sources d'énergie renouvelables » en Russie et il est un auteur du projet Rustec.

Anatoli Kopylov, vice-président de l'Association, a évoqué ce projet et les problèmes discutés au cours de la conférence à l'intention de La Voix de la Russie :

« Il y a un projet énergétique européen baptisé Desertec (désert et technologie). Il prévoit la construction dans un désert du nord de l'Afrique d'importantes centrales solaires reliées à l'Europe par des câbles puissants passant par le fond de la Méditerranée en vue d'y fournir une énergie électrique pure et renouvelable. La Russie a élaboré le sien, par analogie au projet en question, l'ayant nomméRustec. Le projet prévoit la construction sur la presqu'île de Kola d'un nombre de centrales éoliennes qui fourniront l'Europe en énergie électrique pure par le biais des réseaux de Scandinavie. Le projet a pris en considération le fait que certains pays européens, notamment le Luxembourg et les Pays-Bas, ne sauraient pas visiblement remplir la directive de l'UE d'après laquelle d'ici 2020 la part des sources d'énergie renouvelables doit atteindre 20 % de l'ensemble de la consommation énergétique de ces pays. La raison en est objective : le territoire des pays en question est trop petit pour y installer des centrales éoliennes. Le gouvernement néerlandais s'est déjà déclaré intéressé au projetRustec. Il va sans dire que sans les réseaux scandinaves ce projet serait irréalisable. Il importe de noter en ce sens que le système énergétique de la presqu'île de Kola est déjà connecté à celui de l'UE via la Finlande, l'Estonie et la Lettonie ».

Les conditions pour le succès du projet sont excellentes : il s'agit en premier lieu de la force et de la constance du vent aussi bien dans la mer que sur la côte nord de la presqu'île. Le vent y souffle tout comme dans les centrales éoliennes d'Europe déployées en mer. L'Union européenne tirera de ce projet un double profit : premièrement, les pays européens recevront de l'énergie pure qui leur fait défaut, et, deuxièmement, ils pourront fournir des équipements pour les centrales éoliennes.

Source: www.contrepoints.org

Promue en Allemagne comme un doux rêve, l'énergie renouvelable semble destinée à devenir un cauchemar financier.

Par Fred F. Mueller.

Le vent dans les cheveux, le soleil sur la peau, et le reflux dans votre porte-monnaie.

L'"EEG" est la Loi allemande pour les Énergies Renouvelables.

L’Allemagne s'est embarquée à toute vapeur dans une entreprise de transformation énergétique, ayant pour but de convertir 80% de sa production d'électricité à des sources soi-disant renouvelables. Une attention toute particulière est accordée à des sites qui génèrent de l'électricité à partir du vent et du soleil, complétés par de la biomasse, de l'incinération de déchets et de l’hydroélectrique. Un des arguments les plus frappants des promoteurs de cette politique est que tout cela est moins cher à long terme que les solutions conventionnelles car le vent, le soleil et l'eau sont disponibles gratuitement et en permanence. De plus l'énergie renouvelable a contribué à faire baisser les prix sur les marchés de négoce d'électricité. Mais malgré ces nouvelles apparemment bonnes, on se demande pourquoi la taxe allemande EEG (ajoutée aux factures d'électricité)

Source: www.contrepoints.org

La Wallonie prétend vouloir réduire sa facture énergétique mais continue d'investir dans l'énergie éolienne onéreuse et à faible rendement.

Par István E. Markó, depuis la Belgique.

« La maîtrise du coût de l’énergie est une priorité absolue en Wallonie. » Cette phrase, prononcée et répétée dimanche dernier par Benoît Lutgen lors du débat dominical de Mise au Point (RTBF), est intéressante à plusieurs égards. Tout d’abord, par la prise de conscience de certains de nos dirigeants du prix exorbitant de l’énergie wallonne, en particulier, et belge, en général. Un peu tard, diront certains, mais ne vaut-il pas mieux tard que jamais ? Il est vrai que cela fait maintenant de très (trop ?) nombreuses années qu’un cortège de citoyens, scientifiques, industriels et mêmes politiques, tentent vainement de remonter cette notion cruciale jusqu’au sommet de notre système étatique. Las, comme les skieurs ne le savent que trop bien, grimper est toujours plus difficile que descendre.

Ensuite, et ayant constaté avec effroi que la facture énergétique devenait un frein économique pour nos entreprises et un cauchemar financier grandissant pour les citoyens, nos élus wallons vont faire de la maîtrise de son coût une priorité AB-SO-LUE. Certes. Mais comment ? Le savent-ils vraiment ? Une chose est sûre, malgré le désastreux contexte économique actuel, le gouvernement wallon a décidé de tripler le nombre des éoliennes en Wallonie, ce qui creusera davantage notre dette publique, augmentera le coût de notre facture énergétique et appauvrira au passage la population, particulièrement les moins nantis. Allez comprendre !

Et pourtant, tous ceux qui se donnent la peine de se renseigner sur les performances des énergies dites « renouvelables » savent bien que l’éolien est, non seulement le plus mauvais élève de la classe, mais aussi l’un des plus chers. En ce qui concerne le photovoltaïque, les décisions aberrantes liées aux juteux certificats verts coûteront au contribuable wallon la somme colossale de 2,5 milliards d’euros et ce, en pleine période de récession économique. Ces deux sources d’énergie constituent à peine 2% de notre apport énergétique, mais elles sont particulièrement onéreuses et funestes pour notre économie.