Blue Flower

Malgré que ce soit une énergie « fatale » (qui débarque sans avertir, quand elle veut bien), les gestionnaires de réseau sont obligés d’accepter l’énergie éolienne, quelle que soit la période à laquelle elle arrive. C’est un premier avantage pour le promoteur.

Le deuxième avantage, c’est que le prix du MWh éolien est subsidié : il est racheté à un prix fixé, particulièrement élevé.

Enfin,  les promoteurs de l’éolien ont trouvé une manne très appréciable à travers le mécanisme des certificats verts qui leur permet de vendre l’énergie produite par des éoliennes au double du prix de l’énergie « conventionnelle », la différence étant payée par le consommateur. Soit un prix d’environ 95€ pour le MWh, le consommateur payant systématiquement au producteur un « coût énergie verte » d’environ 49 €, sans aucune contrepartie et sans autre avantage que celui de penser qu’il contribue à la réduction du CO2.

Une machine de 3 MW va rapporter à son exploitant, rien qu’en certificats verts :

 3 (puissance nominale) * 0.16 (taux de charge) * 8760 (heures)* 100 (prix CV) * 0.91 (9% sont exclus) = 382 636 € annuellement !

Les prix courants de la production d’électricité par l’énergie éolienne se répartissent depuis 60-80 €/MWh environ sur les sites ayant des vitesses de vent faibles à moyennes jusqu’à 40 à 50 €/MWh sur les bons sites du littoral.

 La conclusion logique est qu'il ne faut pas installer des éoliennes aux endroits mal ventés mais le gâteau est si énorme que ceux qui contrôlent les autorisations sur ces sites ont encore un gros intérêt à avoir leur part.

Ne cherchez plus d’autre raison à l’implantation de ces machines….