Blue Flower

Il faut les arrêter quand le vent est trop fort. Il faut les arrêter quand le soleil est trop bas. Il faut les brider lorsque le bruit généré dépasse les normes. Elles ne tournent que 16 % du temps à pleine puissance.

Quand pourront-elles alors produire ? Ces restrictions n’existent pas en mer.

Les oiseaux :

Références : LPO France "Les éoliennes et biodiversité sept. 2010.

                  NATAGORA Belgique juillet 2010.

  Les éoliennes ont un impact direct et indirect sur la mortalité de certains oiseaux.

1°) Les immeubles et les lignes à haute tension sont des obstacles fixes.

2°) Les éoliennes sont des obstacles mouvants (les extrémités des pales peuvent atteindre 280 km/h).

Les éoliennes affectent particulièrement les oiseaux de plus grandes tailles,

- comme les planeurs : rapaces, grands échassiers (cigognes,...),

- commes les mirgrateurs nocturnes (oies,...).

Raison : vol plané sur les courants thermiques ascendants.

 

Impacts directes : La collision se fait avec les pales, par projection au sol dû aux mouvements de l'air.

Impacts indirectes : Ils sont plus pernicieux et plus importants !

 

1°) Perte d'habitat : modification du milieu et dérangement (effet épouvantail).

 

   Causes : - mouvement des pales ou des ombres portées (effets stroboscopiques)

               - sources démissions sonores des éoliennes (peuvent couvrir les chants territoriaux des males reproducteurs).

  Conséquences : - désertion des lieux de nidification reconnus,

                             - évitemment du milieu, baisse de fréquentation,

                             - conséquence sur l'écosystème.

 

Tableau Nicheurs2

 

2°) L'effet barrière d'un Parc éolien :

 

Eoliennes alignées (comme pour le projet du Scaubecq) sont dérangeantes et perturbantes pour :

 - les oiseaux migrateurs diurnes,

 - les oiseaux sédentaires sur le passage entre les zones de repos et les zones de gagnage.

 Pour les oiseaux migrateurs diurnes :

 

Cigognes

 - le contournement d'un parc éolien se fait habituellement sur le côté et peut générer une dépense énergétique supplémentaire les rendant plus vulnérables.

- le contournement peut induire l'éclatement d'un groupe, lors d'une réaction tardive et d'un moment de panique, à l'approche d'un parc lorsaue les conditions météorologiques sont mauvaises.

3°) Migration et balisage lumineux :

 

2/3 des oiseaux migrateurs se déplacent la nuit.

La migration de nuit se fait à une plus haute altitude que le jour variable selon les espèces, mais est dépendant :

 - des conditions météorologiques,

 - de la topographie du milieu cependant, la pollution lumineuse due aux flashs de balisage sur les éoliennes à un effet attractif pour les

 migrateurs (Kingsley & Whittman 2005) :

a) les oiseaux sont attirés par les sources lumineuses sur des structures en hauteur et accroît le risque de collision,

b) lors de brouillard ou de précipitations, la réflection de la lumiuère désoriente et cause la perte des repères  

visuels par rapport au plan horizontal des migrateurs, de jour comme de nuit,  

c) les lumières clignotantes rouges ont un pouvoir attractif plus important encore que les lumières blanches et

 désoriente davantage la migration de nuit. (Gauthreaux & Belser, 1999)

d) désorientation due à la confusion des repères visuels en l'absence de repères célestes par temps couvert et  

modification de la trajectoire.