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Il existe en la matière un excellent document de référence que l’on ne peut pas taxer de partisan.

Il s’agit du rapport de l’AFSSET, « impacts sanitaires du bruit généré par les éoliennes ».

Cette étude a été demandée par l’ADEME, pendant français de notre APERE en la matière.

Cette étude, très fouillée, aborde les différentes catégories de sons et bruits générés par les machines.

Les machines françaises dépassent rarement 2.5 MW, alors que c’est le cas en Belgique pour toutes les nouvelles installations.

Toutefois, les recommandations sont très bien documentées et sont pleinement applicables en Belgique.

Voici les principales conclusions de cette étude.

La réalité du bruit est reconnue.

Les émissions sonores ne sont pas suffisantes que pour générer des conséquences sanitaires directes en ce qui concerne les effets auditifs.

En cas d’exposition extérieure, une gêne peut être ressentie.

Divers effets extra-auditifs peuvent être associés à ce type d’exposition.

Pas de nuisance fenêtres fermées.

La distance minimale de 1500 m n’est pas pertinente, en plus ou en moins. Mais il semble plus judicieux de recommander une étude locale systématique tenant en compte les caractéristiques du site.

La recherche du consensus local conduit à envisager la mise à disposition des éléments de l’étude d’impact aux parties concernées.

Les impacts sonores sont reconnus, ainsi que les effets infrasonores. Pour ces derniers, il manque de recul et des études supplémentaires sont requises.

Les critères d’acceptation sont mal définis, car inadaptés aux spécificités spectrales des sons émis par les éoliennes.

En l’absence de critères sûrs et de réglementation précise, le promoteur a pour obligation d’être prudent dans ses conclusions.

S’il s’appuie sur un cadre informatif sans base technique ou scientifique, il s’expose par défaut à toutes les poursuites en réparation de dommage.