Blue Flower

Si on reprend - par exemple - le potentiel venteux du Scaubecq, on constate que la vitesse du vent est inférieure ou égale à 10.0 km/h (2.7 m/s) pendant 29 % du temps (à 81 m de hauteur). En mer, cette même vitesse serait de 4.9 m/s (18 km/h).

Ceci signifie qu’elles tourneront pendant 71 % du temps. Mais à cette vitesse, elles ne produisent pas nécessairement de l’énergie. La vitesse doit être suffisamment importante.

Si on découpe par tranche de vitesse le potentiel venteux et que l’on calcule la puissance réellement produite, on obtient un fonctionnement équivalent continu de seulement 16.3 %. Et de ce chiffre, il faut encore déduire les pertes inhérentes à tout système électromécanique. Ces pertes ont pour effet de reculer encore le seuil de production d’électricité, même si la machine tourne.

Production prévue d’une éolienne 3 MW installée au Scaubecq

En bleu, la proportion du vent pour une vitesse donnée en %. En rouge, la puissance On voit que la pointe d’énergie est extraite pour une vitesse de 34 km/h, mais cette vitesse n’est présente que 6 % du temps (selon relevés IRM).

Ces valeurs sont encore des valeurs théoriques limites, car les éoliennes mettent un certain temps à se mettre dans le vent (c’est quand même une masse de plus d’une centaine de tonnes à mettre en mouvement) et à modifier leur vitesse de rotation (un rotor d’éolienne c’est facilement 50 tonnes).